Seuls 15,8 % d’élèves issus de milieux défavorisés accéderont au lycée contre 63,4% pour les enfants de cadres supérieurs.
À notes égales obtenues au contrôle continu du brevet, la probabilité d’accéder en seconde générale et technologique est deux fois moindre pour les élèves des milieux défavorisés que pour ceux des milieux favorisés souvent parce que les propositions d’orientation proposées à ces élèves apparaissent moins ambitieuses et plus sélectives et ce malgré leur niveau scolaire.
Les études et rapports se suivent et se ressemblent : la France est devenue l’un des pays développés où l’inégalité des chances est la plus forte !
Dans sa mission de lutte contre les inégalités et de promotion sociale, l’école est aujourd’hui en échec. Les parents les mieux informés – les plus favorisés – vont amener leurs enfants vers les filières les plus prestigieuses de l’enseignement supérieur. Depuis 20 ans, le recours aux cours de soutien privés a même explosé et aujourd’hui, les meilleurs collèges sont à 80 % des collèges privés.
L’égalité des chances était une priorité pendant le premier quinquennat d’Emmanuel Macron avec notamment une série de mesures destinées à encourager la réussite scolaire et l’insertion professionnelle des jeunes les plus défavorisés. Des moyens supplémentaires ont été mis pour les Réseaux d’Education Prioritaire (REP), des efforts ont été menés sur l’apprentissage et l’alternance, et d’autres dispositifs ont vu le jour comme « les cordées de la réussite » pour lutter contre l’autocensure des élèves grâce à un accompagnement continu dès la classe de 4e, jusqu’au baccalauréat et au-delà, afin de les aider à accéder à l’enseignement supérieur et aux filières sélectives. Le nombre d’élèves accompagnés sera plus que doublé pour atteindre 200.000 élèves sur tout le territoire en 2022. Il est également prévu que le nombre d’internats d’excellence, destinés à aider les jeunes issus de milieux défavorisés ou vivant loin de l’offre scolaire, passe à un par département d’ici à la rentrée 2022.
Si toutes ces mesures vont dans le bon sens, ce n’est pas toujours suffisant face à la réalité aggravée par la crise sanitaire.
Il y a nécessité d’accompagner les jeunes les plus défavorisés, parfois les plus discriminés, dans leurs accès aux stages et à l’emploi.
C’est dans cet objectif que Les entreprises pour la Cité à travers son programme Innov’Avenir a lancé « les Jeudis de l’engagement » pour permettre aux collaborateurs d’entreprise de partager leur expérience professionnelle, de s’engager et d’intervenir dans des établissements scolaires pour permettre aux jeunes issus des quartiers prioritaires de la ville de devenir des citoyens informés, responsables et éclairés dans leur orientation professionnelle.
Lors de ces « Jeudis de l’Engagement », chaque collaborateur peut venir partager une réflexion sur ce que l’engagement signifie pour lui, et peut venir rencontrer des volontaires déjà engagés, bénéficier des réponses à ses questions par les salariés de l’association et découvrir le calendrier de la rentrée prochaine avec les possibilités d’action de mobilisation auprès des jeunes.
Les collaborateurs ont la possibilité de participer à plusieurs “Jeudis de l’Engagement” (un en distanciel puis un en présentiel par exemple) de 13h à 14h aux dates suivantes :
9 juin / 16 juin / 30 juin / 7 juillet (en présentiel)/ 21 juillet/ 28 juillet
Lien d’inscription: ICI
Plus d’informations : olivia.hendricksen@reseau-lepc.fr