17 % des actifs recourent à l’aide alimentaire, plus de 60 % sont en CDI, mais souvent à temps partiel et avec un revenu moyen inférieur à 1070 euros par mois : la précarité alimentaire touche donc de plus en plus des travailleurs pauvres.
Depuis trois ans, le nombre de personnes nouvelles qui ont recours à l’aide alimentaire s’est accru de 34 %.
Aujourd’hui, 9 millions de personnes sont en situation de précarité économique.
Les jeunes représentent 22 % de la population aidée soit une progression de 19 % en 5 ans.
Il y a aussi les familles monoparentales, des femmes pour l’essentiel, et par conséquent plus d’enfants, dont 136 000 âgés de moins de trois ans et enfin, il y a les retraités pauvres.
Il existe un lien très fort entre les crises successives (sanitaire, économique, inflationniste, géopolitique) et la fragilisation des populations.
Aujourd’hui, l’aide alimentaire est donc absolument essentielle en tant que vecteur d’inclusion sociale. Elle permet non seulement de distribuer des produits, mais aussi d’identifier les personnes en situation de précarité alimentaire, et de les accompagner.
Créées en 1984, les Banques alimentaire sont le premier réseau d’aide alimentaire en France avec 2,4 millions de personnes aidées par an.
Aujourd’hui les banques alimentaires, ce sont : 6.000 associations partenaires, 500 salariés, 7.000 bénévoles.
Elles se sont fait connaître du grand public avec leur grande collecte nationale, organisée un week-end au début de l’hiver à l’entrée des grandes surfaces. Cette année, la collecte nationale a eu lieu les 24, 25 et 26 novembre.
Avec l’inflation et l’augmentation des besoins, elles comptent désormais sur l’implication croissante des entreprises.