50% des aidants sont des salarié.e.s en France. En 2030, 1 actif sur 4 sera proche aidant d’une personne malade, en situation de handicap ou en perte d’autonomie.
Avec le vieillissement de la population, la hausse des maladies chroniques, et l’allongement du temps de travail, les salariés aidants sont de plus en plus jeunes et de plus en plus nombreux et surtout nombreuses car 2/3 des aidants sont des femmes. Les femmes représentent 3/4 des aidants consacrant plus de 2 heures / semaine à un proche.
Aujourd’hui l’âge moyen de l’entrée dans l’aidance est de 39 ans contre 60 ans il y a encore quelques années.
26% des salariés aidants seulement ont informé leur employeur de cette situation et très peu font appel aux aides existantes auprès par exemple de leur CAF.
Résultat : perte de revenus, difficultés de conciliation, isolement et charge mentale: les salariés aidants se retrouvent dans une situation de plus en plus fragile.
54% d’entre eux se disent épuisés, 31% déclarent des baisses de vigilance et d’attention liées à leur situation, 49% se disent stressés. (10 points de plus que les autres salariés).
Absences non prévues, désorganisation des équipes, congés, … une mauvaise prise en charge des salariés aidants représente un coût pour les entreprises en terme de productivité. Les entreprises qui mettraient en place des mesures pour accompagner les salariés aidants gagneraient 69% de productivité selon une étude.
Au-delà d’une aide financière, le salarié aidant demande une reconnaissance de sa double charge, de la bienveillance et un aménagement de son temps de travail.
Source : OCIRP et MALAKOFF HUMANIS
Retrouvez notre fiche pratique : “L’accompagnement des salariés aidants dans l’entreprise”