Dans son rapport « Future of Work », le World Economic Forum énumère les “soft skills” les plus recherchées par les entreprises. Les 3 premiers “softs skills” citées sont :
L’autonomie, la capacité d’adaptation, la résolution des problèmes.
Les compétences comportementales, transversales et humaines appelées “soft skills”, sont devenues centrales dans les recherches des recruteurs.
Il ne s’agit plus aujourd’hui d’être le plus compétent si on ne sait pas s’intégrer par exemple à un collectif ou si on ne sait pas gérer son temps. En d’autres mots, si le savoir-faire demeure important, il ne sert à rien s’il ne s’accompagne pas d’un savoir être.
C’est alors qu’interviennent les “soft skills” qui replace l’humain au cœur des stratégies de l’entreprise.
Il existe une grande diversité de “soft skills”. Si les compétences techniques ou “hard skills” sont en général propres à un domaine en particulier, les “soft skills” sont générales et applicables en de nombreuses situations.
Bien que le concept de “soft skills” ait émergé il y a une cinquantaine d’années, le grand intérêt à leur égard est récent. Les “soft skills” apparaissent en effet comme une solution à certains enjeux majeurs du monde du travail actuel : les compétences prisées aujourd’hui seront probablement inutiles demain et l’ensemble des salariés sera à un moment où à un autre confronté à la formation continue en complément de leur formation initiale. Aujourd’hui ce qui est proprement humain n’a que plus de valeur et devient très prisé .
Dans son rapport « Future of Work », le World Economic Forum énumère les “soft skills” les plus recherchées par les entreprises.
Les 8 “softs skills” les plus prisées sont:
L’autonomie : le télétravail demeure le mode d’exercice du travail très prisé dans les entreprises, Covid-19 oblige. Les recruteurs ont besoin de candidats capables de faire preuve d’autonomie et en mesure de se débrouiller à distance.
La capacité d’adaptation : les recruteurs vont être à la recherche de profils capables de s’adapter à tout type de situation. Un candidat adaptable a le sens des priorités et n’est pas déstabilisé par les changements et imprévus. Sa performance et sa productivité ne seront pas impactées.
La résolution des problèmes : dans un contexte de changement, les salariés doivent être orientés solution. On parle aussi de prise de décision. Si l’on assume une décision, on aura beaucoup plus de facilité à mener un projet, à emmener des gens avec soi.
La créativité : qui permet de faire émerger des innovations.
Le sens du collectif : dans une société où c’est le collectif qui crée de la valeur, l’esprit d’équipe est primordial.
L’intelligence émotionnelle : au-delà de la capacité intellectuelle de l’individu, une autre forme d’intelligence basée sur la conscience et la maîtrise de ses émotions, l’empathie, la motivation et les compétences sociétales, prend de l’importance… Jusqu’à devancer le QI comme principal référent de l’intelligence d’une personne.
Le sens du service : l’entreprise a besoin de profils capables de sortir de leurs missions pour mettre leurs compétences au service de l’entreprise. Que ce soit pour aider un autre département, coacher un collègue ou gérer une urgence, votre sens du service prouve que vous êtes une personne sur qui l’on peut compter.
La flexibilité: cette forme de souplesse permet de s’adapter à des personnes, des situations, et des problématiques.
Autres “softs skills” citées : la confiance, l’empathie, la communication, la gestion du temps , la gestion du stress , l’esprit d’entreprendre, l’audace , la motivation, la curiosité, la vision, la visualisation.