Seulement 10% des ” mères solos ” ont un emploi cadre ( contre 18% des pères solos).
A l’heure actuelle, 2 familles sur 10 sont monoparentales, soit un parent vivant seul avec au moins un enfant mineur. Avec à leur tête, la mère, dans 85% des cas ! Et en outre-mer, les chiffres sont 2 fois plus élevés qu’en métropole. Un phénomène exponentiel puisque le nombre de familles monoparentales en France a plus que doublé en 40 ans!
La maternité, le congé parental, le temps partiel, entraînent une disqualification professionnelle : 59% des Français considèrent qu’il est difficile d’obtenir une promotion au retour d’un congé maternité, paternité ou parental (sondage Apicil-Opinion Way de 2023).
Être en plus un « parent solo « est un frein supplémentaire à l’évolution professionnelle et une réalité trop souvent ignorée des entreprises ( ex réunions tardives ; déplacements professionnels de plusieurs jours, etc.)
Pourtant, être un parent solo, c’est développer des compétences solides et utiles pour l’entreprise : grande capacité d’adaptation, sens de l’organisation, capacité de résilience élevée, capacité à résoudre des problèmes, grande productivité , créativité.
Une étude d’Ernst & Young de 2017 a démontré que 70% des entreprises proposant une politique familiale ont constaté́ une hausse de la productivité de leurs salariés et 80% une amélioration de leur moral.
En Suisse, un groupement d’entreprises (Nestlé, Migros, Novartis, Raiffeisen, etc.) a réussi à mesurer le Retour sur Investissement d’actions menées en faveur de la parentalité. Il est de 8% ! Parce que l’absentéisme diminue, les salariés restent et les coûts de recrutement baissent.