Une étude menée par PageGroup intitulée « Les métiers de la RSE » révèle que plus de 65% des candidats seraient prêts à refuser un emploi si l’entreprise n’était pas engagée envers l’environnement, la diversité et l’inclusion.

Les cadres sont particulièrement sélectifs concernant leurs choix de carrière, avec 34% d’entre eux prêts à rejoindre une entreprise dont les actions sont alignées sur leurs valeurs environnementales, tandis que 24% refuseraient de travailler pour une entreprise ne faisant aucun effort pour réduire son impact environnemental.

La RSE, qui englobe les préoccupations sociales et environnementales dans les activités des entreprises, est désormais un critère décisif pour attirer et retenir les talents et s’impose comme un pilier stratégique incontournable pour les sociétés de toutes tailles.

La transition écologique est notamment devenue une priorité cruciale pour 91% des salariés français, qui estiment que les entreprises doivent jouer un rôle central dans cette démarche et 69 % estiment qu’elle n’en fait pas suffisamment pour répondre aux défis climatiques.

Le marché de l’emploi se retrouve donc confronté à une double tension puisque d’une part, sans réelle politique de responsabilité sociétale et environnementale, les entreprises peinent à recruter des talents mais, d’autre part, elles font face à une pénurie de profils qualifiés et formés spécifiquement aux enjeux de la RSE.