LE SAVIEZ-VOUS ?

Quel est le pourcentage de salariés jugeant l’IA comme un moyen d’améliorer leurs compétences professionnelles ?

 

Une étude menée par SnapLogic révèle que 81 % des employés considèrent l’intelligence artificielle ( IA) comme un moyen de développer leurs compétences professionnelles.

61 % estiment qu’elle améliore leur efficacité et productivité, tandis que 49 % pensent qu’elle les aide à prendre de meilleures décisions et à accélérer le processus de prise de conscience.

Sur le plan des entreprises, l’IA est devenue une priorité stratégique. Selon McKinsey, 83 % des entreprises la placent au cœur de leurs stratégies commerciales, et l’adoption de cette technologie a plus que doublé depuis 2017. Une autre étude de Grand View Research projette que le marché de l’IA atteindra 1.811,75 milliards de dollars d’ici 2030, avec un taux de croissance annuel moyen de 37,3 %.

Il est indéniable que l’IA est en train de devenir un pilier de la compétitivité économique, offrant des opportunités significatives en termes d’efficacité et de productivité pour les entreprises et les salariés. Toutefois, cette technologie soulève également des préoccupations majeures :

Le développement de l’intelligence artificielle pollue. C’est le constat qui ressort de la lecture d’un rapport environnemental annuel de Google début juillet sur le sujet. Dans celui-ci, le géant américain indique en effet que l’explosion des besoins en IA, et donc en puissance informatique, compromet ses efforts de réduction des émissions carbone, un problème auquel sont aussi confrontés ses rivaux Amazon et Microsoft.  

 En 2023, Google a vu ses émissions de gaz à effet de serre augmentée de 48 % par rapport à 2019. En cause, une hausse de la consommation d’énergie dans ses centres de données.

En matière de discrimination : les intelligences artificielles développées majoritairement par des hommes – les femmes ne représentant qu’entre 10 % et 20 % des effectifs dans ce secteur – sont nourries par d’énormes quantités de données. Si ces données sont déséquilibrées, elles peuvent entraîner des résultats biaisés et des décisions préjudiciables. Par exemple, les IA génératrices d’images comme Midjourney ou Stable Diffusion tendent à représenter, lors de requêtes « neutres » des hommes dans des métiers prestigieux et des femmes dans des métiers moins remarquables, perpétuant ainsi les stéréotypes sexistes.

L’IA, en devenant un nouveau pouvoir décisionnel dans notre société, risque d’accroître la pollution, les inégalités entre les femmes et les hommes et risque de renforcer les discriminations existantes et amplifier les inégalités. Il est donc crucial de prendre des mesures pour assurer une utilisation plus équitable et éthique de l’IA.

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