Le terme colorisme a été popularisé en 1983 grâce à l’écrivaine et activiste afro-américaine Alice Walker. Elle a utilisé ce mot pour décrire la discrimination basée sur la teinte de la peau au sein de la communauté afro-américaine, distinguant ainsi le colorisme du racisme.

Bien que le phénomène du colorisme existait depuis la période de l’esclavage et de la colonisation, il n’avait pas de terme spécifique avant cette époque. Alice Walker a été l’une des premières à mettre un mot sur cette forme de discrimination, qui concerne la préférence pour les personnes à la peau plus claire par rapport à celles ayant une peau plus foncée, au sein d’une même communauté raciale ou ethnique.

Le colorisme, défini comme une forme de discrimination basée sur la carnation de la peau, trouve ses racines dans le racisme et la colonisation, où la peau claire était associée à la richesse, à la propreté et à l’intelligence. Cette hiérarchie s’est solidifiée à travers les siècles, aboutissant à une différenciation au sein même des communautés de couleur, favorisant celles à la peau plus claire.

Dans plusieurs pays d’Asie, d’Afrique et des Caraïbes, les personnes à la peau plus foncée subissent un traitement désavantageux, souvent ignorées ou considérées comme moins dignes de confiance. Pour s’intégrer aux normes de beauté dominantes, de nombreuses femmes se tournent alors vers des produits éclaircissants, malgré les dangers qu’ils posent pour la santé. (Cancers de la peau ou troubles rénaux).