Le vivre-ensemble est un sujet, particulièrement important chez nous, car nous avons au sein d’ETPO une grande diversité notamment sociale et géographique liée à notre secteur d’activité. Cela nous a incités à nous engager sur la RSE dès les années 2000. Nous avons aussi des sujets qui sont liés au fait religieux et essayons d’agir pour une plus grande diversité des genres et une meilleure intégration des femmes.

Nous pouvons constater que s’il existe un esprit de fraternité dans le BTP, cela peut hélas amener des biais et des stigmatisations fortes. Il était donc nécessaire de sensibiliser les équipes. C’est dans ce but que nous avons fait appel aux entreprises pour la Cité et défini 4 axes de sensibilisation : l’âge, le sexe, l’origine et le fait religieux.

Nous avons aussi deux sujets sur lesquels nous souhaitons agir : le handicap et le mécénat et notamment le mécénat de compétences.

Concernant le handicap, malgré nos démarches de prévention, nous avons des accidents et avons donc un devoir de responsabilité. Nous devons mener une démarche et une politique structurée sur ce sujet.

Aujourd’hui, nous sommes fiers d’être labelisé Engagé RSE, qui est le label de référence pour évaluer la maturité des démarches RSE des organisations sur la base de l’ISO 26000.  Nous avons progressé ces dernières années et nous venons d’atteindre le  niveau exemplaire. Nous devons toutefois encore travailler sur notre démarche environnementale.

Nous devons mettre en place notre trajectoire de décarbonation, en réfléchissant aux matériaux utilisés et la mobilité de nos équipes, mais en tenant compte aussi de notre modèle économique : être plus vertueux certes, mais en restant compétitif.

Un exemple de bonne pratique mené par ETPO ?

Sur la diversité et les stéréotypes, nous avons réussi à sensibiliser toutes nos équipes en commençant par les équipes de chantier, suivi par les équipes du siège. Au total, ce sont près d’une vingtaine de sessions de formation qui ont été mises en place.

Fin juin, nous aurons sensibilisé 350 collaborateurs.

A ce jour, les retours des collaborateurs formés sont plutôt positifs et nous avons pu constater une sorte de régulation collective à l’issue de ces actions de sensibilisation, même si au départ les enjeux n’étaient pas toujours bien compris.

Il est essentiel d’outiller nos managers pour leur permettre d’accompagner au mieux leurs collaborateurs.