64% des salariés français souhaiteraient profiter d’une plus grande flexibilité dans l’organisation de leurs horaires de travail, grâce à des semaines plus courtes de 4 jours.
Dans une étude, d’EY, la liste des bénéfices potentiels de cette nouvelle organisation du travail a été dressée et il ressort plusieurs impacts positifs : la réduction de la fatigue et du stress grâce notamment à la réduction du temps passé dans les transports en commun, un meilleur équilibre vie pro et vie perso, le maintien de la rémunération ; et pour les entreprises la stimulation de la productivité et de la performance, et surtout un facteur d’attractivité en termes de marque employeur, ce qui n’est pas négligeable à un moment où les entreprises doivent se heurter à des difficultés pour attirer de nouveaux talents et fidéliser.
La filiale japonaise de Microsoft a enregistré une hausse de 40% de la productivité après avoir testé ce dispositif durant un mois.
En mars 2020, une agence de recrutement canadienne (The Leadership Agency), a éprouvé la méthode face à la fatigue chronique de ses collaborateurs. 9 salariés ont participé à cette expérimentation et pour un résultat sans équivoque : la firme affirme avoir doublé son chiffre d’affaires.
Parmi les grands sujets de ces derniers mois, il y a la quête de sens au travail ! Et cette quête existentielle bouleverse le monde professionnel en modifiant le rapport au travail et les exigences vis-à-vis de celui-ci. Si une nouvelle organisation du temps de travail ne peut en aucun cas être la seule et unique solution en réponse à ces difficultés de recrutement auxquelles se heurtent les entreprises actuellement, il s’avère que c’est une des mesure qui peut contribuer efficacement à l’image de marque de l’entreprise er peser lourd dans la balance lorsqu’il s’agit de dénicher des talents et de les fidéliser.
Pour en savoir plus : Mardi 27 septembre à 9h – “Recruter dans un monde en quête de sens : temps d’exploration entre entreprises membres du réseau LepC”