L’étude indique que malgré une timide ouverture à des profils traditionnellement exclus, les instances dirigeantes restent majoritairement occupées par des hommes blancs provenant de milieux sociaux aisés. Cette situation s’expliquerait notamment par des mécanismes systémiques tels que le « plafond de verre », qui empêche l’accès des minorités ethniques aux plus hauts niveaux hiérarchiques. Ces barrières invisibles, alimentées par des stéréotypes et des biais inconscients, privent les entreprises de talents diversifiés et pourraient, à terme, affecter leur compétitivité.

Par ailleurs, cette absence de diversité pourrait nuire à l’image des entreprises auprès de leurs salariés, clients et partenaires. Alors que l’inclusion devient un enjeu stratégique essentiel, les entreprises risquent de perdre en attractivité si elles ne parviennent pas à mieux représenter la pluralité de la société dans leurs équipes dirigeantes.